L'alternance, votre choix de formation

La formation en alternance est une formation dans laquelle les périodes de cours dispensés à l’ITII Bourgogne alternent avec des périodes de travail en entreprise. Cette formation est mise en œuvre dans le cadre d’un contrat d’apprentissage.

Les avantages de l’alternance
L’apprentissage fait partie intégrante des cursus de haut niveau. Il permet une acquisition progressive et efficace des compétences professionnelles. Il permet de mettre directement en rapport les notions théoriques avec la pratique en entreprise. Alors que de leur côté, les entreprises au travers de l’alternance transmettent leur savoir et leur savoir-faire aux étudiants.
Les recruteurs apprécient les postulants qui ont fait de l’alternance du fait de cette ambivalence. Les alternants sortent du monde théorique, cela leur permet d’être plus que de simples étudiants,  de futurs partenaires, immédiatement opérationnels dès la sortie de l’école et en adéquation avec les besoins de l’entreprise. C’est donc un gain de temps pour les entreprises qui n’auront pas à former des étudiants classiques ayant peu ou pas d’expérience.
Il faut aussi prendre en compte le fait que la formation en alternance est rémunérée, ce qui apporte aux étudiants une certaine indépendance financière. De plus, le coût de la formation est supporté par l’entreprise d’accueil, ce qui allège le budget des étudiants.
Les entreprises attendent toujours plus des jeunes salariés : de la motivation, des diplômes, de l’expérience, un bon niveau de langues, etc. L’alternance permet aux étudiants d’arriver sur le marché du travail avec déjà de bonnes bases sur ce qu’attendent les entreprises. Ils ont déjà rencontré certaines problématiques et savent réagir face aux problèmes. Ils sont plus motivés étant donné qu’ils sont déjà sur le marché du travail.
L’alternance, oui mais à quel prix ?
Il semble compliqué d’être en entreprise tout en validant un diplôme en école. Il faut une certaine rigueur pour les candidats à l’alternance. Une bonne gestion de son temps est nécessaire de plus qu’une bonne organisation pour arriver à jongler entre périodes en entreprises et cours. Cependant, c’est une formation qui est appréciée, notamment pour ceux qui sont réfractaires aux cours. En effet, les périodes en entreprise permettent de rendre les cours plus « cool ».
Il faut de plus que les étudiants se démènent pour trouver une entreprise qui les accueillera en alternance. Ce n’est pas toujours chose aisée, mais à l’ITII Bourgogne, les étudiants ont la chance d’avoir des entreprises partenaires et des offres d’emploi régulièrement mises à jour. C’est donc en définitive l’école qui trouve l’entreprise. Après c’est simplement à l’étudiant de réussir son entretien d’embauche et de se donner les moyens d'être dans le secteur qui l'intéresse.
En conclusion, l’alternance, c’est une formation rémunérée, un diplôme, de l’expérience, une aventure à vivre.

Le Lean Manufacturing, c'est quoi ?

 Cette semaine, les apprentis de l'ITII Bourgogne travaillent par groupe sur le lean d'une entreprise. Ils nous expliquent ce qui se cache derrière cette appellation "à la mode".

En fait, le lean manufacturing est un système de gestion de production qui consiste à identifier et à éliminer toutes les pertes  d’efficacité entre la réception des matières premières jusqu’à l’envoi du produit fini. Le lean manufacturing est basé sur quatre éléments fondamentaux :

·         La chasse aux gaspillages : les mudas
Etudiants de l'ITII Bourgogne en plein travail de Lean Manufacturing
Les gaspillages sont nombreux en entreprise. Grâce à la cartographie globale de l'entreprise qui présente les flux qui interviennent dans le processus de production on peut dénombrer sept mudas :
Ø  Muda de surproduction
Ø  Muda de stock
Ø  Muda de rebut
Ø  Muda de transport
Ø  Muda de déplacement
Ø  Muda d’attente
Ø  Muda de processus


·         L’optimisation des délais de production
L’optimisation de la production doit se faire selon le principe du « juste à temps ». Il faut distinguer les deux parties de ce principe. Dans un premier temps, le « juste » fait référence à la quantité produite qui doit suivre les besoins des clients et non pas les dépasser, et dans un second temps, la notion « à temps » qui renvoi au rythme de production qui doit être régulier et stable, afin que le client puisse avoir à disposition son produit fini à chacune de ses demandes.
      ·         L’optimisation des coûts de production
Le résultat de cette optimisation est une réduction de ses prix de revient ainsi qu'une baisse des stocks de pièces en cours de fabrication qui sont coûteux parce qu’ils affectent les liquidités de l’entreprise. Le fait pour l’entreprise d’optimiser sa production lui permet aussi d’être plus réactive sur le marché en termes de productivité, de marketing, de Ressources Humaines , de commercialisation et de réduction des délais
·         La qualité
Tout d’abord, la qualité  porte sur l’organisation du personnel en équipes encadrées par un chef d’équipe expérimenté qui pourra mettre en place des formations et des accompagnements pour optimiser le travail de ses collaborateurs et les faire monter en compétences. Cela permet par la même occasion de faciliter la communication avec la direction en faisant remonter des informations et idées qui sont des opportunités d’amélioration que la direction ne doit pas négliger.
Mise en place du lean manufacturing
Pour mettre en place un système de lean manufacturing, il faut le déployer sur deux axes. Dans un premier temps, l’amélioration des opérations individuelles avec l’application d’outils tels que la méthode japonaise dite Kaizen qui encourage de petites améliorations quotidiennes peu coûteuses, ou encore la méthode des 5S (trier, ranger, nettoyer, standardiser, suivre) visant à éliminer les petites mais nombreuses pertes d’efficacité. D’autres méthodes existent comme la méthode TPM (Total Productive Maintenance), système de maintenance industrielle impliquant l’ensemble du personnel.
Dans un second temps, il faut améliorer les flux physiques avec des outils tels que VSM (Value Stream Mapping) qui représente graphiquement la chaîne de valeur pour en faire le diagnostic, le Taktime qui correspond à la synchronisation de la production avec le marché (le rythme des ventes), ou encore le Kanban.
Pour ne pas se disperser, la politique déployée doit suivre des objectifs simples dans un budget défini, ce qui permettra de passer de la production de masse à la production au plus juste (lean), et c’est là où les ingénieurs comme vous interviennent !